Profitant de sa présence dans la ville de Kisangani où il séjourne depuis le mercredi 23 octobre courant dans le cadre de sa mission d'itinérance dans
Profitant de sa présence dans la ville de Kisangani où il séjourne depuis le mercredi 23 octobre courant dans le cadre de sa mission d’itinérance dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a visité ce jeudi le siège de la coordination du Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en République démocratique du Congo (FRIVAO).
Prenant la parole pour la circonstance, Chançard Bolukola a, devant le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi accompagné de plusieurs autorités politico-administratives et religieuses notamment le ministre de la Justice Constant Mutamba, l’évêque auxiliaire de Kisangani, les gouverneurs de la Tshopo et du Bas-Uélé, des députés ainsi que d’une importante foule de victimes, prononcé un discours magistral où il a commencé par faire une brève explication sur le FRIVAO, avant de revenir sur les différentes formes d’indemnisation offertes aux victimes des conflits liés aux actions illicites de l’Ouganda.
« Nous sommes FRIVAO, un fond spécial sous votre juridiction et votre gouvernance, que nous avons décroché pour indemniser les victimes des activités illicites de l’Ouganda après une vingtaine d’années de patience », a-t-il souligné avant de rappeler que le FRIVAO a été créé par le décret N°19/20 du 13 décembre 2019 pour indemniser les victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC.
Tout en exprimant sa gratitude et celle de toutes les victimes, le coordonnateur ai du FRIVAO a précisé que l’opération d’indemnisation concerne quatre provinces issues du démembrement de la grande Orientale dont la Tshopo, l’Ituri, le Bas et le Haut Uélé.
« Nous indemnisons des victimes datant de 1998 à 2003. Deux démarches sont entreprises : l’indemnisation individuelle et l’indemnisation collective », a-t-il renchéri, faisant savoir que trois domages sont pris en compte à savoir, les domages aux personnes, aux biens et les domages afférents aux ressources naturelles.
En outre, Chançard Bolukola a rappelé que l’indemnisation forfaitaire actuelle, fixée à 2000 dollars, est justifiée par l’absence de données précises sur le nombre total de victimes dans les quatre provinces issues de l’ancienne province Orientale.
Cependant, il a rassuré que dès que le nombre exact de victimes sera déterminé à l’issue du processus d’identification, FRIVAO envisagera une réévaluation de ce montant forfaitaire, tenant compte des catégories de victimes. Cette démarche, souligne-t-il, s’inscrit dans le respect de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ).
D’expressions de joie et d’espoir étaient lues sur les visages des victimes qui scandaient des cris et des chants d’allégresse pour remercier le Chef de l’État, ovationner le MinÉtat en charge de la justice Constant Mutamba et louer la gestion de l’équipe Chançard Bolukola.
La Rédaction
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