Le coordonnateur ad interim du FRIVAO, Chançard Bolukola Osony, s’est adressé lundi aux victimes de la guerre des Six Jours, réunies au siège na
Le coordonnateur ad interim du FRIVAO, Chançard Bolukola Osony, s’est adressé lundi aux victimes de la guerre des Six Jours, réunies au siège national de cet établissement public à Kisangani. Il leur a présenté les progrès significatifs enregistrés dans le processus d’indemnisation à la suite de ses séances de travail à Kinshasa avec le ministre de la Justice, Constant Mutamba Tungunga.
Cette mission de près de trois semaines a permis de poser des jalons essentiels pour l’indemnisation des victimes. En tant qu’institution publique placée sous la tutelle du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, le FRIVAO a le devoir de rendre compte de l’exécution de ses missions, conformément à l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) et au décret instituant cet établissement.
Lors de cette rencontre avec les victimes, Chançard Bolukola a structuré son intervention autour de trois points clés :
1. Présentation du rapport annuel 2024 : Un bilan détaillé des activités réalisées a été exposé afin d’évaluer les progrès accomplis et les défis rencontrés.
2. Préparation de l’exercice 2025 : La planification des actions pour l’année en cours a été abordée, avec une volonté affirmée d’accélérer le processus d’indemnisation.
3. Élaboration du Plan de passation des marchés (PPM) : Un dispositif crucial pour assurer la mise en œuvre efficace des projets d’indemnisation collective.
Dans cette dynamique, le coordonnateur ad interim a également annoncé la tenue prochaine d’une réunion avec les représentants des associations de victimes, une étape clé dans la concertation avec les bénéficiaires du programme d’indemnisation.
Face aux préoccupations soulevées par les victimes, Chançard Bolukola a apporté plusieurs clarifications, notamment concernant les cas des « omis » et des « recours ». Il a précisé que ces derniers devront attendre la fin du contrôle physique des victimes déjà répertoriées avant toute nouvelle prise en charge.
Par ailleurs, il a fermement dénoncé les pratiques frauduleuses qui persistent autour du processus d’indemnisation et a tenu à rappeler avec force :
« Le FRIVAO ne vend pas de macaron, le FRIVAO ne demande pas d’argent pour qu’une victime soit indemnisée. L’indemnisation est un droit. »
Les victimes de la guerre des Six Jours, attentives à son intervention, ont salué les avancées réalisées, soulignant la transparence croissante du processus d’indemnisation.
Avec ces progrès significatifs, le FRIVAO réaffirme son engagement à garantir une indemnisation équitable et transparente, tout en luttant activement contre toute forme de corruption susceptible d’entraver ce processus essentiel.
Rédaction
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