Dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour la Santé (IPS), le Bureau national des grands projets du Burkina a procédé, le vendredi 31 janvier 2
Dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la Santé (IPS), le Bureau national des grands projets du Burkina a procédé, le vendredi 31 janvier 2025, au lancement officiel des travaux de construction de 55 centres médicaux communaux et 5 Blocs de réanimation dans les hôpitaux, à Béregadougou dans la région des Cascades.
Placée sous le haut Patronage du Capitaine Ibrahim Traoré, Président burkinabé représenté par son Directeur de Cabinet, Céleste Anderson Medah et la présidence du ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, cette cérémonie marque le début de l’opérationalisation de la vision du Chef de l’État dans le domaine sanitaire.
Pour le Coordonnateur de l’IPS Drissa Traoré, ce lancement s’inscrit dans la réalisation des composantes 1 et 2 de l’Initiative présidentielle pour la santé.
« Ces infrastructures que nous nous apprêtons à construire, tranchent avec celles que nous avons toujours connues et symbolisent une vision de progrès, de qualité de soins qui seront prodigués aux populations. À titre illustratif, pour le centre médical communal qui sera construit ici à Bérégadougou, comme tous les autres, ces constructions sont des bâtiments juxtaposés à niveau en deux phases. Elles intègrent les principaux services suivants : une urgence, un laboratoire de pointe équipé de dernières technologies, une imagerie, un bloc opératoire pour les petites chirurgies, des flux d’oxygène », a-t-il déclaré.
Pour ces infrastructures, ajoute Drissa Traoré, « nous avons également pris le soin d’intégrer des principes de durabilité dans nos plans. C’est ainsi que les toits des bâtiments seront couverts de plaques solaires pour mieux exploiter l’énergie renouvelable », a-t-il dit.
Le ministre Kargougou, pour sa part, a rappelé que « le Chef de l’État dans sa vision pour l’accès des populations aux services de santé, a toujours dit qu’il veut que tous les burkinabè aient un accès équitable à des soins de santé et de nutrition de qualité, notamment le Burkinabè lambda ». Pour le Président du Faso, renchérit Dr Robert Kargougou, « il n’est pas question que ce soit seulement ceux qui sont à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso qui ont accès à des soins et services de santé et de nutrition de qualité, mais il veut que même celui qui est à Bérégadougou puisse avoir accès à des soins de santé très spécialisés ».
Le premier responsable du département de la Santé a expliqué que pour matérialiser la ferme volonté afin que tous les Burkinabè accèdent aux services de santé et de nutrition, le Capitaine Ibrahim Traoré a consacré exceptionnellement 12% du budget de l’État à la santé, et a pris un décret pour réduire de manière significative les coûts des examens d’Imagerie par résonance magnétique (IRM), des scanners et des actes d’ hémodialyse.
Le représentant du Chef de l’État, le Capitaine Céleste Anderson Medah, a souligné qu’avec l’Initiative présidentielle pour la santé, une lueur d’espoir s’élève dans le ciel burkinabè. Il a martelé que se soigner au Burkina Faso ne devrait pas être un luxe inatteignable pour la plupart de nos citoyens car, dit-il, la santé est un droit fondamental pour tous.
« Si nous nous battons contre l’insécurité pour que vivent nos populations tranquillement dans leurs localités, c’est aussi un devoir pour nous de leur offrir une vie de qualité en leur apportant des services sociaux de base », a conclu le Capitaine Céleste Anderson Medah.
En rappel, l’Initiative présidentielle pour la santé a été adoptée le 3 juillet 2024 et est mise en œuvre à travers quatre (04) composantes dont la construction et l’équipement des centres médicaux communaux, des services de réanimation, la construction d’un Institut du cœur d’anesthésie réanimation dans des hôpitaux et enfin, le diagnostic moléculaire du cancer du sein.
OUEDRAOGO Issa, Correspondant au Burkina Faso
La Rédaction
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