Dans une déclaration conjointe signé le mardi 30 Avril dernier par la coordonnatrice de l'ONG Action des Femmes pour la Protection et la Défense des V
Dans une déclaration conjointe signé le mardi 30 Avril dernier par la coordonnatrice de l’ONG Action des Femmes pour la Protection et la Défense des Vulnérables (AFPDV) en collaboration avec l’ONG Action des Femmes handicapées pour les droits de l’homme et le Développement Intégral (AFHADHODI) et autres organisations de défense de droits des femmes et filles de la province de la Tshopo, ces structures invitent le gouvernement congolais à fournir beaucoup d’efforts pour réduire le taux de viols, prostitutions et mariage forcé des enfants.
Ces structures de protection de défense des droits des femmes et des filles se disent préoccupées par la recrudescence des cas des violences basées sur le genre, à l’occurrence le viol d’enfants, la prostitution d’enfants et le mariage forcé dont les jeunes filles sont victimes, précisément en milieu familial et scolaire.
« Constatons qu’il ressort du rapport de monitoring de cas de VBG à l’égard des enfants à besoins spéciaux à savoir les enfants déplacés internes du conflit intercommunautaires entre les tribus lengola, mbole et Kumu, les orphelins, les élèves en général et sourds muets en particulier ; missions effectuées aux camps de déplacés ainsi qu’aux écoles qui fait état de la montée en flèche de cas de violences basées sur le Genre dont les principaux auteurs sont des membres de famille et les enseignants », peut-on lire dans cette déclaration.
Pour rappel, trois (3) cas de viols d’enfants ont été documentés pour le mois de mars dont trois mineures notamment une de 3 ans.
« Nous sommes préoccupées par ces actes ignobles de ces bourreaux qui sont censés les protéger et sécuriser, mais profitent de leur autorité parentale et pouvoir pour en abuser sans que cela interpelle les autorités étatiques » a déploré Me. Bénédicte Makusi lisant cette déclaration.
À l’en croire, considérant que la République Démocratique du Congo (RDC) a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux relatifs aux droits des femmes, filles et enfants dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel de droits de l’homme, notamment
Soucieux de voir le taux de viols d’enfants, prostitutions d’enfants et mariage forcé baisser dans la province de la Tshopo ; Soucieux de voir les auteurs transférés devant la justice en vue de répondre de ces actes ignobles de leurs actes ; ces structures recommandent :
Au Gouvernement :
– De faire respecter les engagements que la RDC a ratifié au niveau international, régional et sous régional en matière de violences sexuelles ;
– De s’impliquer personnellement pour réduire sensiblement le taux de viols d’enfants, prostitutions d’enfants et mariage forcé dont les enfants sont victimes dans la province de la Tshopo.
Aux autorités Judiciaires :
– De sanctionner les bourreaux (auteurs) des VBG conformément à la loi ;
– De décourager les arrangements à l’amiable des cas des Viols.
Aux autorités de l’EPST :
– De Former ou renforcer la capacité des enseignants à ce qui concerne les VBG ;
– D’Intégrer la notion des VBG dans le système d’enseignement ;
– D’Installer des comités d’élèves et enseignants de lutte contre les VBG dans les écoles.
Aux organisations de la société civile :
– De vulgariser les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux en matière de violences basées sur le Genre ;
– De documenter et dénoncer tous les cas de VBG commis sur les enfants en besoins spéciaux dans la province de la Tshopo.
Aux partenaires techniques et financiers :
– D’appuyer les efforts des organisations de la société civile pour mettre fin aux violences basées sur le Genre.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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