Le Journalisme : Un métier noble qui fait du professionnel de médias ennemi du pouvoir et/ou des agents de l’ordre ? (Édito)

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Le Journalisme : Un métier noble qui fait du professionnel de médias ennemi du pouvoir et/ou des agents de l’ordre ? (Édito)

D'aucun ne peut ignorer que l'information étant reconnue comme un droit humain garenti par les différents instruments juridiques dont la déclaration u

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D’aucun ne peut ignorer que l’information étant reconnue comme un droit humain garenti par les différents instruments juridiques dont la déclaration universelle des droits de l’homme en son article 19, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples (art. 19 et 19) ; y avoir accès est un impératif.

La constitution de la RDC en son (art 24 ) le conçoit ainsi, mais la pratique démontre juste le contraire sur terrain.

Alors que même le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne cesse d’insister sur le respect de la liberté de la presse dans tous les coins du pays, dont son souci majeur est d’implamenter un véritable État de droit en République Démocratique du Congo qui a connu spectaculairement un passé cauchemardesque, où les principes démocratiques n’étaient pas vraiment respectés.

D’où, tous ceux qui le représentent au niveau des provinces ne doivent pas déroger à cette règle, ni moins encore leurs collaborateurs ne peuvent pas se comporter en électron libre en utilisant leurs statuts pour faire n’importe quoi.

Curieusement ! Malgré cette détermination de celui qu’on appelle Fatshi Beton, il se fait qu’il y a des dérapages de la part de certaines autorités qui, pour camoufler leur gestion opaque caractérisée soit par un mensonge nocturne qui est d’office ennemi de la lumière, elles utilisent soit leur véto, soit le trafic d’influence de ses proches qui foulent au pied l’avènement d’un Etat de droit tant prôné par le Président Fatshi en commettant délibérément leurs forfaits aux yeux et aux sus de tout le monde sans se rendre compte des principes d’un État de droit où tous les citoyens sont égaux devant la loi.

Tout ceci, nous amène à se pencher sur le cas précis, celui du journaliste Blaise Mussa Rashidi de la Radio Télévision Amani (RTA) de l’archidiocèse de Kisangani et correspondant de Antenne A, une télévision basée à Kinshasa.

Selon ses témoignages, il a été brutalement agressé par un élément de la police nationale congolaise alors qu’il couvrait la manifestation des agents de la direction générale des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT) qui protestaient ce vendredi 08 Septembre 2023 à la cour de cette régie en vue de réclamer leurs arriérés de 3 mois de salaire.

Ce n’est que grâce à l’intervention des manifestants que le journaliste à travers qui leur voix de revendication devrait être entendue par les autorités que ce dernier sous les menaces du policier, a été secouri.

Se trouvant en position de faiblesse par les manifestants qui l’ont entouré en ce moment, que le bourreau dira clairement à la victime qu’il avait reçu l’ordre de la part du directeur de cabinet de l’autorité provinciale qui s’était rendu sur place afin de calmer la situation. Cet élément de force de l’ordre n’avait plus même la force de les empêcher avec un autre confrère de la radio flambleau de l’orient qui ont reçu à faire leur travail.

Malgré cette démonstration de force dans un round automatique, ce chevalier de la plume a réussi à récolter les données nécessaires de cet événement grâce aux manifestants qui ont intervenus.

Curieusement, d’après ses dires, l’homme fort de l’autorité provinciale est venu par derrière pendant qu’il continuait à filmer pour le dépouiller de ses matériels de reportage et les remettre entre les mains du policier, avant de lui obliger d’effacer toutes les images qu’il avait déjà filmées.

Ce n’est que grâce au biceps des ces agents qui ont conditionné au Dircab de donner l’ordre au policier qui avait déjà mis le téléphone dans sa poche de le restituer, avant une quelconque négociation avec eux que ce journaliste a pu récupérer son matériel de reportage. Toutefois, ce dernier, professeur à la faculté de droit à l’Université de Kisangani dit ne pas avoir intimé l’ordre à un quelconque policier d’agresser un journaliste lors de cette manifestation… Une confusion naît dans le chef du public boyomais qui se pose plusieurs questions étant donné que le journaliste boyomais est de plus en plus minimisé dans l’exercice de son métier : S’agit-il d’un dérapage des agents de l’ordre ou d’une explication paradoxale en vue de justifier cet acte indigne commis sur le journaliste Blaise Mussa ?

LA QUESTION QUE L’ON PEUT ENCORE SE POSER EST CELLE DE SAVOIR :

QUEL PÉCHÉ CE JOURNALISTE QUI A COMME MISSION PRINCIPALE DE RÉCOLTER, TRAITER ET DIFFUSER LES INFORMATIONS AURAIT COMMIS EN ALLANT CHERCHER LA VRAIE INFORMATION A LA SOURCE AFIN D’INFORMER LE PUBLIC ?

A CETTE QUESTION, CHACUN A UNE RÉPONSE…

Nous pouvons rappeler tout de même que dans sa fonction du gardien, les journaliste ou les médias ne sont pas d’ennemis des autorités, mais un partenaire avec qui il doit y avoir une parfaite collaboration au regard du rôle important qu’ils jouent au sein de la société.

D’où, il doit avoir un œil regardant sur toute ce qui se passe dans la société en vue de donner la vraie information au public qui doit être épargné de l’infox.

Face à un tel acte de la part de ceux qui sont censés prêcher par exemple en protégeant même les journalistes à chaque fois qu’ils seront en plein exercice de leur métier; cela a été diversement accueilli dans l’opinion publique à Kisangani.

[Sommes-nous dans une province où règne tout, où tout est permis ?]
La réponse à cette question est non !

« Il s’agit là de l’ivresse du pouvoir ? »

Même un enfant peut facilement donner une réponse qui convient à cette question sans beaucoup y réfléchir…

[L’OUVRIER MÉRITE SON SALAIRE, MAIS LE PUBLIC A DROIT A LA BONNE INFORMATION ; ET POUR Y PARVENIR, LE JOURNALISTE EST OBLIGÉ DE SE RENDRE SUR TERRAIN]

Rien ne sert de vouloir intimer des mauvais ordres, alors que l’on sait qu’on a le droit de redevabilité. Et une chose à n’est pas ignorer est de toujours dans la droiture au lieu de vouloir imposer son véto.

A ne pas oublier que dans un État de droit, il y a plusieurs manières que les faibles utilisent pour déjouer de ceux qui sont forts. Raison pour laquelle, vous allez voir, il y a toujours par moment des manifestations spontanées. Et quand elles arrivent, il appartient aux autorités de résoudre le problème des agents concernés au lieu de chercher le midi à 14 heures pour suivre des mauvais conseils de ceux qui ne veulent pas le développement.

Comment pouvez-vous vous sentir à l’aise pendant que les autres sont en détresse alors qu’ils ont droit de vivre ?

De ce fait, prière vous acoquiner seulement à la doctrine philosophique de Jean-Paul Sartre qui dit, je cite : « Je ne puis être libre que si tous le sont », c’est-à-dire que ma liberté doit me pousser à chercher celle des autres. Le problème de l’autre doit me gêner.

Ne faites pas semblant d’un sourd d’oreille, car vous risquez toujours faire face aux caprices de la démocratie où le droit de manifestation est garantie.

Et quand cela arrive, ayez les nerfs solides pour bien gérer la situation et ça ne sert à rien de voir les journalistes d’un mauvais oeil lorsqu’ils sont saisis de l’information. Car, il n’y a qu’à travers eux que la population sera dignement informée.

Nous pouvons conclure notre réflexion en rappelant ici que, le député provincial élu de Kisangani, Jacques Mandiongwe Saidi avait initié un projet d’édit portant protection des journalistes et professionnels des médias dans la province de la Tshopo lors de la session parlementaire de mars 2023 dernier, avec comme objectif principal de permettre aux chevaliers de la plume de prester en toute protection.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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