Le mouvement "Rien sans les femmes" (RSLF) en sigle en collaboration avec CERDF a organisé un cadre d'échange avec les autorités locales et coutumièr
Le mouvement « Rien sans les femmes » (RSLF) en sigle en collaboration avec CERDF a organisé un cadre d’échange avec les autorités locales et coutumières sur la représentation égalitaire homme et femme dans les instances de prise de décision. C’était mardi 05 septembre 2023 dans la grande salle des conférences de la Commission nationale des droits de l’homme ( CNDH) située dans la commune Makiso à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo en République démocratique du Congo.
Au cours de cette activité il a été question de passer en revue la prestation des députés provinciaux en terme de leur bilan de 5 ans qui est en train d’arriver à d’arriver à son terme.
Les participants parmi lesquels des acteurs de la société civile, les chefs traditionnels, des chevaliers de la plume de Kisangani ont fait un constat selon lequel les élus tant provinciaux que nationaux et des sénateurs de la province de la Tshopo n’ont pas été à la hauteur par rapport au mandat de 5 ans qu’ils ont reçu de la population. La plupart d’entre ces derniers se sont plus servi pour se servir eux-mêmes ainsi que leurs familles.
M. Jean-Pierre Nyendu acteur de la société civile et facilitateur de cette activité a souligné que leurs structures accompagnent les femmes dans l’hémisphère de la prise de décision.
« Depuis que la femme est marginalisée, elle ne retrouve pas d’une manière significative dans les instances de prise de décision. Raison pour laquelle nous avons voulu échanger avec la notabilité locale, les acteurs de la société civile, les femmes politiques et les professionnels des médias afin d’approfondir cette question liée à la participation des femmes dans les instances décisionnelles », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter que :
« Nous avons plusieurs manières de les accompagner, notamment par des plaidoyers auprès des autorités publiques locales afin de réserver des postes de nomination dans le gouvernement provincial, à l’assemblée provinciale. Notre accompagnement à l’egard des femmes se fait de manière permanente ».
De leur côté, les chefs traditionnels ont fait remarquer que « La plupart des députés n’ont pas organisé des séances de restitution pour rendre compte à leurs bases, nombreux d’entre eux font des promesses fallacieuses ».
Prenant la parole, Me Doudou Tikaleli, candidate aux législatives de décembre prochain a plutôt demandé aux électeurs de voter utile cette fois-ci afin d’avoir des bons représentants qui vont parler à leur nom.
Signalons que les participants ont suggéré au mouvement Rien sans les femmes pour que pareille rencontre soit organisée très prochainement avec les parties prenantes, c’est-à-dire les acteurs politiques, la société civile, les autorités locales.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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