ESU : Organisation à IFA/YANGAMBI d’une journée scientifique sur la souveraineté alimentaire dans le contexte de changement climatique

L’institut facultaire des sciences agronomiques (IFA/YANGAMBI) a organisé ce jeudi 03Aûot 2023, une journée scientifique autour de la thématique intitulée « Souveraineté alimentaire dans le contexte de changement climatique ». La grande salle de cette Alma mater a servi de cadre.

Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général à la recherche, professeur Joël Osumbause a, au nom du recteur précisé que la tenue de cette journée scientifique a pour but de la recherche des solutions pour accélérer la transition de l’agriculture de notre pays fondée sur la science, la technologie et
l’innovation.

« Le but est de faire des échanges sur les questions actuelles qui se posent dans notre société notamment décisives de recherche des solutions pour accélérer la transition de notre agriculture fondée sur la science, la technologie et l’innovation ».

Au cours de cette activité, trois conférenciers ont abordé chacun un sous thèmes à l’issue de cette séance d’échange.

Le professeur Sylvain Alongo, directeur général de l’IBTP a, abordé le sous thème intitulé
« Pour quelle gestion des ressources naturelles ? », où il a essayé de donner quelques pistes de solution pour gérer les ressources naturelles de façon rationnelle et dans le contexte de souveraineté alimentaire face au changement climatique.

« Nous avons voulu montrer à la communauté scientifique les stratégies à mettre en place pour gérer mes ressources naturelles avec optique de promouvoir la souveraineté alimentaire et de faire quoi de réguler tout ce qui est catastrophe naturelle liée utilisation. » , a expliqué le professeur Sylvain Alongo avant de souligner que « Et pour le cas de notre thématique nous avons estimé que l’Agro écologique constitue une alternative à l’agriculture conventionnelle ».

Pour sa part, le professeur Billy Bolakonga, recteur de l’Université Mariste du Congo s’est articulé sur << Quel impact sur les conflits communautaires>>, il a fait savoir que lorsqu’il y a conflit c’est qu’il y a intérêt dedans.

Et matière du foncier particulièrement en RDC, a-t-il précisé, tout part de la perception de la terre, étant donné que dans les communautés congolaises, bantoues la terre est un bien auquel l’homme s’identifie, c’est-à-dire que je suis de tel coin. C’est la première identité de la personne.

« L’amélioration des infrastructures de communication en favorisant la jonction multiple, encourager la production locale faire en sorte que les communautés puissent produire pour pouvoir se nourrir », sont parmi des pistes proposées par professeur Billy Bolakonga qui a souhaité voir l’Etat encourager la migration vers le retour à la consommation locale, car, selon lui, les Congolais vivent une autre espèce de colonisation alimentaire.

« Beaucoup d’autres propositions ont été faites, par exemple appuyer ce que le chef de l’État avait dit de manière théorique en passant au concret en substituant de 15 à 20% de la farine du froma en mettant la farine des manioc ce qui peut favoriser à diminuer notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur et aussi à pouvoir garder une certaine devise et contribuer à la relance de la production de manioc ».

Répondant à une question lui posée sur le bien fondé de cette journée scientifique, le secrétaire général à la recherche professeur Joël Osumbause a précisé qu’il était opportun que l’IFA/YANGAMBI organise une telle activité pour prouver que leur alma mater une institution de référence et qu’il a des compétences pour développer le modèle agricole adaptable par rapport aux populations qui peuvent produire beaucoup.

« l’IFA doit entrer dans le challenge pour être reconnu par les bailleurs des fonds qui amènent des fonds dans le domaine agricole, mais l’IFA est une institution de l’État qui a de bailleurs financiers qui arrivent avec des fonds, des projets pour relancer l’agriculture », a fait savoir que le professeur Joël Osumbause qui regrette de voir l’IFA Yangambi n’est pas être associé aux questions liées à l’agriculture, alors qu’il devrait consulter pour apporter son expertise.

Plusieurs scientifiques, des étudiants et autres personnes ont pris part de cette activité dans qui s’est clôturée dans la grande salle de l’IFA/Yangambi avec une série de jeux des questions réponses.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
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