L’ONG Action des Femmes pour la Protection et la Défense des Vulnérables (AFPDV) a, dans le cadre de mise en oeuvre du projet innovant Voix et Leaders
L’ONG Action des Femmes pour la Protection et la Défense des Vulnérables (AFPDV) a, dans le cadre de mise en oeuvre du projet innovant Voix et Leadership des Femmes (VLF), projet du Centre Carter, financé par les affaires mondiales de Canada, organisé le samedi 16 mars 2024, une séance de monitoring sur les violations des droits des enfants à besoins spéciaux en milieux scolaire et familial contre les VBG à l’Institut Lisanga dans la commune Tshopo, en ville de Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo. Ceci, en vue de renforcement de la jouissance des droits fondamentaux de la femme et fille ainsi que la progression de l’égalité entre les sexes en République démocratique du Congo.
Il était question au cours de cette activité, de sensibiliser les élèves en ce qui concerne les Violences basées sur les genres (VBG) afin de permettre à cette structure de collecter les informations nécessaires auprès de ces derniers.
Bénédicte Makusi, coordonnatrice de l’ONG AFPDV a expliqué aux participants les différentes sortes de violences faites à l’égard des femmes, des jeunes filles et des enfants en République Domocratique du Congo à savoir où elle a mentionné le viol, le harcèlement sexuel, le mariage précoce, agression sexuelle, agression physique, déni de ressources, d’opportunités,les violences domestiques et violences psychologiques.
« Les enfants, les adolescentes et les femmes de différents groupes ethniques et classes sociales souffrent des différentes formes de discrimination et des violences basées sur le Genre. Les inégalités du genre, le manque de pouvoir de décision ainsi que la situation économique et l’accès à l’éducation des filles et femmes, les rendent plus vulnérables face aux violences basées sur le Genre », a souligné Me Bénédicte.
A en croire la coordinatrice de l’ONG AFPDV, dans la province de la Tshopo, ce phénomène existe et s’est aggravé depuis l’avènement du conflit intercommunautaire entre les Lengola et les Mbole, et ce sont des enfants qui en souffrent le plus.
Très satisfaits des échanges, les élèves de l’Institut Lisanga ont exprimé leur gratitude à l’ONG AFPDV d’avoir ciblé leur école pour cette séance.
Pour rappel l’ONG Action des Femmes pour la Protection et la Défense des Vulnérables (AFPDV), a déjà organisé cette même série d’activités dans les différents camps des déplacés internes du conflit intercommunautaire Mbole-Lengola.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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