Dans une lettre collective datée de 6 avril dernier et dont lumierenews.net a pris connaissance, une soixantaine de membres du parti politique Congrès
Dans une lettre collective datée de 6 avril dernier et dont lumierenews.net a pris connaissance, une soixantaine de membres du parti politique Congrès national congolais (CNC) ont retiré leur confiance à l’autorité morale de cette formation politique Pius Mwabilu et démissionner du CNC.
« Nous, militants et cadre du Congrès national congolais en province de la Tshopo, dont la liste en annexe, avons pris la décision solennelle de démissionner, au jour, mois et année ci-dessus du parti Congrès national congolais (CNC en sigle) pour des raisons de convenance sociale et politique, et ce, pour évoluer ailleurs » peut-on lire dans cette correspondance collective.
À la tête de la liste des signataires de cette lettre de démission collective, on pouvait voir le nom de M. Daniel Lokulu, en qualité de président interfédéral qui, interviewé, souligne que plusieurs raisons ont motivé cette décision collective dont notamment « la mauvaise gestion par le directoire national, le non financement des activités du parti, le manque de frais de fonctionnement, la non tenue des promesses et consensus par le bureau politique d’une part et par l’autorité morale d’autre part ».
Cependant, la délégation du directoire national du CNC composée notamment du Secrétaire général adjoint en charge de l’administration et fédérations Paul Nayaba, du Secrétaire national en charge de la justice et droits humains Jean Rossi Mulamba et du député national Abraham Boliki qui séjourne à Kisangani dans le cadre d’une mission de redynamisation du parti dans la province de la Tshopo, a saisi l’opportunité, au cours d’un point de presse tenu dans la grande salle de l’hôtel Ninive, pour éclairer la lanterne quant à cette démission collective dite « spectaculaire. »
Par rapport à cette démission, Paul Nayaba donne la réponse du Berger à la bergère en lâchant ce qui suit : « c’est un coup d’épée dans l’eau, car le CNC se porte bien sur toute l’étendue du territoire national en général et dans la province de la Tshopo en particulier ».
Et d’ajouter :
« Leur depart est un reconfort pour ce grand parti qui va maintenant fonctionner avec ceux qui croient réellement à la vision de son autorité morale ».
À en croire le SGA Nayaba, le démissionnaire Daniel Lokulu n’était plus l’interfédéral du Congrès national congolais dans la Tshopo il y a belle lurette car, renseigne-t-il, destitué par l’autorité morale du parti et ; « la raison de sa démission est plutôt personnel et égoïste », a fait savoir ce haut cadre du CNC.
Comme par surprise, lors d’une cérémonie d’adhésion massive organisée par le parti politique Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo (BUREC) jeudi 20 avril dans la grande salle de l’hôtel Joli rêve où plus de 230 nouveaux membres ont intégré cette formation politique, Daniel Lokulu avec sa suite était des invités de marque pour signer leurs adhésions au parti politique cher au ministre de l’industrie Julien Paluku Kahongya.
Se confiant à la presse, Daniel Lokulu déclare : qu’ « une nouvelle page politique s’ouvre aujourd’hui. Nous ne pouvons pas faire des déclarations ou polémiques pour détruire tout ce que nous avons fait aujourd’hui ».
Et de poursuivre :
« Nous ne voulons pas de partis politiques qui viennent chez nous pour nous exploiter et prendre tout, puis partir avec ça chez eux afin de se partager » a déploré Daniel Lokulu avant de promettre son soutien indéfectible au BUREC, parti cher au ministre de l’industrie Julien Paluku Kahongya.
« À ce jour solennel de notre adhésion et de notre engagement politique. L’objectif reste et demeure, surtout en cette période électorale, d’apporter notre expertise et notre petite pierre à l’édifice, j’ai cité le BUREC, pour gagner les élections qui pointent à l’horizon » a-t-il conclu.
Théodore Dux/Lumière News
La Rédaction
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