Le passage à Kisangani du président de la République et candidat à sa propre succession, à la présidentielle du 20 décembre prochain, dans le cadre d
Le passage à Kisangani du président de la République et candidat à sa propre succession, à la présidentielle du 20 décembre prochain, dans le cadre de sa campagne électorale reste gravé dans la mémoire des hommes avertis avec le signal fort envoyé par la population Tshopolaise qui ne savait plus à quel saint se vouer face aux multiples problèmes auxquels elle fait face sous l’œil impuissant des autorités provinciales.
Dans un meeting populaire tenu mercredi 29 novembre 2023, à l’esplanade de la grande poste de Kisangani, la population venue nombreuse suivre le discours du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat président numéro 20 a saisi l’opportunité d’éventrer le boa au jeu de questions-réponses avec le président Tshisekedi.
Dans ce feedback de quelques minutes, le candidat numéro 20 a assisté à une polémique à laquelle la population s’est livré et le chef a tout compris.
Occasion faisant le larron, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a entendu de ses propres oreilles comment la population de Kisangani accusait la gouverneure Madeleine Nikomba de tout, sauf rien dans sa gestion au sommet de la province.
Devant le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la population a publiquement vomi leur autorité provinciale tout en la pointant du doigt d’être à la base de toutes les difficultés auxquelles elle fait face au quotidien. Notamment l’insécurité à Lubunga, la flambée du prix des denrées alimentaires sur les marchés, manque du courant des infrastructures routières, et j’en passe.
Face à toute cette ribambelle d’accusations, la pilule a été amère pour la cheffe de l’exécutif provincial qui, au contraire, s’attendait de recevoir une cote très positive de la part de cette population, au regard de ses efforts et réalisation sur terrain. Et aussi, par rapport à la manière dont elle s’est mobilisée pour la réussite de l’arrivée du ticket de l’Union sacrée dans le chef-lieu de la Tshopo. Malheureusement, la pièce a été jouée en sa défaveur.
Très déçue par la gestion de l’actuelle locataire du gouvernorat de la Tshopo, la population a, devant le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, scandé le nom de l’ancien gouverneur de l’ex-province orientale Jean Bamanisa Saidi, ce qui a crée une polémique sans mercie.
Très attentif, le candidat numéro 20 n’avait pas d’autre choix que de répondre à la demande de cette population pour inviter Jean Bamanisa Saidi au podium et cette dernière l’a ovationné en présence de toute la délégation présidentielle.
Les avertis peuvent facilement comprendre que la population Tshopolaise jette son dévolu sur Bamanisa afin de gérer la province de la Tshopo partant de ses empreintes en tant que gouverneur honoraire de l’ex-province orientale.
Très attentif, aux multiples révélations faites par la population de la Tshopo en ce qui concerne la gestion de la province par la gouverneure Madeleine Nikomba, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’est pas allé par le dos de la cuillère pour rassurer à la population qu’une fois réélu, Lubunga sera récupéré et que les auteurs de ce qui se passe là-bas vont subir la rigueur de la loi.
Répondant à une question sur les élus qu’il a donné à la Tshopo en 2018, Le candidat président numéro 20 a retourné la balle dans le camp de la population. D’après le Tshisekedi Tshilombo, ce n’est pas lui qui avait donné à la Tshopo ces élus là, mais plutôt c’est la population elle-même n’a fait que subir durant les 5 ans, les conséquences de son choix opéré en 2018.
Une certaine opinion a salué à sa juste valeur le courage de la population de dénoncer à tue-tête la mauvaise gestion de la province. Et pour les autres, tout ce que la population a dit est un signal fort pour les élections du 20 décembre prochain où les erreurs de 2018 seront corrigées et/ou ceux-là des cartons rouges seront donnés en cascade aux médiocres.
Plus d’un observateur estime que, cette vérité du Président de la République a crée une sorte de panique dans les états majors où les candidats se trouvent dans un dilemme par rapport au discours de campagne à tenir sur terrain auprès de cette population qui a déjà acquis un minimum de maturité en ce qui concerne les élections.
Signalons que, l’autorité provinciale de la Tshopo n’a pas eu la chance de voir la parole lui être accordée afin de s’adresser à sa population en plein meeting du Président de la République en tant que sa représentante, continue à défrayer la chronique dans l’opinion publique à Kisangani tout comme dans les réseaux sociaux, à travers les différents groupes WhatsApp.
JULEP/Lumière News
La Rédaction
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