La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a, conformément à sa mission, œuvré à faire reculer la fraude sur toute l’étendue du territ
La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a, conformément à sa mission, œuvré à faire reculer la fraude sur toute l’étendue du territoire national en 2024. Ses nombreuses actions posées sur le terrain ont permis de recouvrer en termes d’amende et de pénalités au profit du budget de l’État plus de 500 millions de francs CFA, soit un taux de réalisation de 100,06 %.
Au titre de l’année 2024, la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a effectué des contrôles portant sur la régularité de la documentation des entreprises. 153 d’entre elles ont été touchées par cette opération. Par ailleurs, des sorties terrains, 711 pour être précis, ont été effectuées dans le cadre du contrôle de la régularité de la détention et de la destination des marchandises en circulation ou en transit.
Ces opérations ont permis d’intercepter 23 996 tonnes de marchandises, frauduleuses. « En matière de chiffres, cela représente 4 582 000 000 francs CFA en valeur de fraude constatée. Cette somme est le résultat de fraude douanière, fiscale, économique et environnementale traitée », lit-on dans le bulletin d’information N°002/Janvier-Décembre 2024 de 37 pages, émis par l’institution.
N’étant pas une régie de recettes, les contrevenants pris pour les cas de fraudes sont dirigés vers les services des douanes et des impôts, pour s’acquitter des droits et taxes dus. Par contre, les amendes et pénalités encourues, elles, sont perçues par la régie de recettes de la CNLF. Et pour cette année 2024, plus de 500 millions de francs CFA d’amendes et de pénalités ont été recouvrés au profit du budget de l’État.
Rappelons que pour cette année 2025, l’institution, dans ses actions, a pu mettre la main sur des produits issus de fraude. La dernière conférence de presse organisée pour présenter les produits issus de ces irrégularités remonte au jeudi 6 mars 2025. La moisson avait été de 473 tonnes de pâtes alimentaires dont la date de péremption était expirée de plus de 5 mois.
Ce fut l’occasion pour le coordonnateur national de la CNLF, Dr Yves Kafando, d’interpeller toutes les personnes qui seraient tentées par d’éventuelles aventures frauduleuses, en ces termes : « la tolérance zéro n’est plus une vue de l’esprit. C’est désormais la boussole de la CNLF. La hiérarchie a été ferme : nous entendons donner à ces instructions le meilleur contenu qui sied. »
Un appel a en outre été lancé aux populations, les invitant à plus de vigilance et souhaitant d’elles plus de collaboration pour épingler ceux qui s’adonneront à des pratiques frauduleuses.
OUEDRAOGO Issa, Correspondant au Burkina Faso
La Rédaction
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