Tshopo : ces graves révélations de la NDSCI sur la violation flagrante de la loi sur la passation des marchés publics par le Gouverneur Lendongolia (Rapport)

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Tshopo : ces graves révélations de la NDSCI sur la violation flagrante de la loi sur la passation des marchés publics par le Gouverneur Lendongolia (Rapport)

Dans son premier rapport de contrôle citoyen de la gestion du Gouverneur Paulin Lendongolia depuis son investiture jusqu'à celle de son gouvernement,

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Dans son premier rapport de contrôle citoyen de la gestion du Gouverneur Paulin Lendongolia depuis son investiture jusqu’à celle de son gouvernement, la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI Tshopo) analyse différents travaux de réhabilitation des routes lancés dans la Tshopo par le gouverneur Paulin Lendongolia avant l’installation de son équipe, conformément aux promesses qu’il avait faites.

Il s’agit des travaux de rénovation du bâtiment du gouvernorat, de la finalisation des travaux de la place des martyrs, de la relance du bétonnage de l’avenue Général Mulamba, ainsi que de la réhabilitation à terre battue de quelques tronçons routiers dans la ville, de la route Kisangani-Banalia et de la route Kisangani-Opala.

Selon ce rapport publié récemment par cette organisation, aucun des travaux qu’elle qualifie de saupoudrage, lancés avec tambours et trompettes, n’est fini à ce jour.

« Aucun n’a respecté la procédure de passation des marchés publics en vigueur en RDC, par conséquent aucun de ces travaux n’est correctement réalisé. Tous sont d’une très mauvaise qualité et aucun n’est achevé », révèle la NDSCI.

En conséquence, la plupart des chantiers sont à l’arrêt en raison d’un manque d’approvisionnement en matériaux, car certaines entreprises qui exécutent les travaux se plaignent d’un manque de financements réguliers et d’autres ne sont tout simplement pas exécutés pour cette même raison, fait savoir la NDSCI.

La structure précise également que d’autres promesses du gouverneur Lendongolia sont restées lettres mortes, comme celle de la rénovation et de l’équipement des ministères pour que ses futurs ministres travaillent dans des conditions optimales.

« Aujourd’hui, les membres de son équipe gouvernementale ont déjà commencé le travail dans des conditions inacceptables, sans papier, ni stylo, moins encore une machine. Ils sont entrés en fonction sans frais d’installation ni de fonctionnement. La population se demande où est passé l’argent mobilisé par la DGRPT durant ces quatre mois d’absence de charges ministérielles ? Il y a même des ministres qui utilisent les motos-taxis pour leurs déplacements à défaut de louer des véhicules. Le Gouverneur Paulin est dans une incapacité totale de donner même 100 milles francs congolais de frais de fonctionnement à ses ministres », dit-elle dans son rapport.

La rénovation du bâtiment administratif du gouvernorat n’a pas échappé à la NDSCI qui déclare :

« Après que le marché de la rénovation du bâtiment du gouvernorat a été régulièrement confié à la société Attitude, le jour du décaissement, un membre très influent du cabinet du Gouverneur a pris l’argent destiné à ces travaux pour le donner aux maçons qui exécutaient les travaux à sa maison. Ils ont réalisé des travaux de pacotille au détriment de la société susmentionnée. Ce qui est grave, c’est que cette équipe de maçons amenée par le membre du cabinet du Gouverneur a utilisé des matériaux qui avaient été entreposés par la société qui avait légalement gagné le marché, mais mise à l’écart, en violation de toutes les lois de passation des marchés publics en vigueur ».

Pour la NDSCI, les travaux de réhabilitation à terre battue dans la ville posent plus de problèmes que de solutions.

« Même les enfants de l’école primaire savent qu’arranger une route à terre battue pendant la saison des pluies, c’est créer plutôt de la boue que d’améliorer la chaussée ».

Elle ajoute que :

« Le seul travail laissé par la Gouverneure honoraire Madeleine Nikomba que l’actuelle autorité provinciale a relancé est devenu un véritable théâtre dont le Gouverneur Paulin et la société Kawaling jouent chacun leur propre rôle. Malgré le financement partiel laissé par Madeleine Nikomba, le bétonnage de cette route au cœur de la ville de Kisangani patauge, car la société Kawaling pose quatre dalles de béton pour en poser deux autres trois mois plus tard. Selon la société, elle travaille selon les moyens que la province met à sa disposition. Ce chantier de bétonnage de la route allant du rond-point du Canon jusqu’à l’hôtel Congo Palace en passant par la prison centrale, fait plus d’une année sans que les travaux ne soient exécutés même à 30 %, bloquant ainsi la circulation des commerçants ayant des boutiques et des habitants de cette avenue.

La nouvelle dynamique de la société civile évoque également la problématique des travaux des routes d’intérêt provincial lancés par la province.

Pour elle, ces travaux n’ont aucune objectivité, non seulement parce qu’ils n’avancent pas, mais aussi et surtout parce que les motivations de ces choix relèvent de l’ordre politique et non social ou économique.

« Parmi les cultures politiques, la plus mauvaise est la culture paroissiale qui consiste à pousser l’autorité à n’arranger que chez soi (son territoire d’origine). Or, le choix de commencer par la route Kisangani-Banalia a été motivé par cette culture mise en place par le Gouverneur Paulin. La route Opala par contre est une preuve de la manipulation du Gouverneur Paulin par des acteurs politiques originaires du territoire d’Opala qui sont dans le coup pour bloquer les initiatives d’une députée nationale du même territoire, ayant déjà acheté la brigade des travaux routiers pour relier ses électeurs d’Opala à la ville de Kisangani, liaison interrompue depuis plusieurs années. Pour preuve, les travaux lancés à la hâte sous un faste ostentatoire sont à l’arrêt, faute de moyens financiers et matériels. Même ceux exécutés sur la route de Banalia chez le Gouverneur Paulin subissent le même sort ».

Ainsi, elle recommande à l’exécutif provincial de respecter le principe de redevabilité en communiquant le coût et la durée de chaque projet ; de payer à la société Attitude les frais des études qu’elle a réalisées sur le bâtiment du gouvernorat et de focaliser ses efforts sur les véritables problèmes de la Tshopo en évitant des actions populistes.

La Rédaction
+243850710634

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