Les élections des membres du Bureau définitif du Sénat ont eu lieu lundi 12 août 2024 dans la salle des plénières de la Chambre haute du Parlement au
Les élections des membres du Bureau définitif du Sénat ont eu lieu lundi 12 août 2024 dans la salle des plénières de la Chambre haute du Parlement au grand étonnement et à la grande déception de la population, au regard des résultats enregistrés, sur une nième absence du Mouvement de Libération du Congo, MLC de Jean-Pierre BEMA GOMBO, qui a aligné au départ le géant, l’unité de mesure, l’expérimenté, le leader visionnaire et l’habitué des élections du second degré, l’honorable Sénateur Jean Bamanisa Saidi comme candidat Rapporteur puis remplacé à vingt-quatre heures des scrutins par la Sénatrice Françoise Bemba.
Encore une fois, les provinces de la RD Congo et particulièrement celles de l’Est en proie à des déstabilisations programmées, ont raté la meilleure occasion d’avoir un très bon porte-parole, en la personne du sénateur Jean Bamanisa Saidi, capable d’impulser au sein du bureau de la Chambre haute, une dynamique auprès des institutions de la République pour la résolution des problèmes tant internes qu’externes qui gangrènent le développement intégral et annihilent les besoins prioritaires des populations. De l’autre côté des sénateurs, ils ont raté l’occasion en or d’implémenter et d’expérimenter la bonne gouvernance et vivre les innovations prévues dans le discours-programme de l’unité de mesure.
Le MLC encore une fois trahi par ses partenaires de l’USN
Selon certaines indiscrétions, la candidature du sénateur Jean Bamanisa Saidi au poste de Rapporteur du Bureau définitif du Sénat a effectivement gêné les autres sociétaires de l’Union Sacrée pour la Nation qui n’ont trouvé comme formule que de monter leur stratagèmes afin de l’écarter de la course. Cela, avec la complicité du Bureau Provisoire du Sénat conduit par le Sénateur Kinduelo Lumbu Pascal qui n’a cessé de tripatouiller les agendas et les procédures pour les adapter au vouloir des patrons de l’USN. Il fallait alors à tout prix, trouver un bon motif pour y parvenir. L’astuce trouvée, demander au MLC d’aligner une femme qui soit de l’Equateur afin de sortir un ticket de l’USN au soir du Samedi 10 Août 2024, après la période de substitution accordée par le Bureau provisoire.
Fidèle et loyal, le MLC écrira une lettre de substitution de candidature, remplaçant ainsi le méticuleux Bamanisa par la sénatrice Françoise Bemba. A la fin de la période de substitution le Samedi 10 Août 2024, à vingt heures, le MLC constatera qu’aucune autre candidature des membres de l’USN n’avait été retirée afin de composer un seul ticket.
Pour prouver son appartenance à cette grande famille du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, le MLC accepte, jusqu’à la plénière, de lâcher celui-là qui avait déjà gagné la confiance de plus de 70% des électeurs. En dépit de ce coup, Jean Bamanisa pour démontrer sa loyauté et sa fidélité à son parti n’a pas hésité un seul instant d’inviter ses pairs de l’USN à voter pour la sénatrice Françoise Bemba. « Mise au point MLC, membre du Présidium de l’USN. Merci de basculer les voix que vous m’avez réservées à l’Honorable Françoise Bemba. Hon Jean Bamanisa », message très court de cet homme d’Etat, discipliné, loyal et fidèle à son parti, lu au bas du Communiqué du MLC fixant l’opinion sur le mobile de son remplacement par l’Honorable Françoise Bemba.
Curieusement, les résultats des élections ont plutôt entériné et validé la stratégie des autres sociétaires de l’USN, celle de ne pas voter pour la candidate du MLC et donc, écarter le MLC du Bureau du sénat comme cela a été le cas encore au Bureau de l’Assemblée nationale.
Tenez ! L’UDPS de Kabuya et toute sa mosaïque comptent environ 40 sénateurs, AFDC de Bahati Lukwebo en compte 10, AB de Sama Lukonde et sa mosaïque ont 10 sénateurs, Mboso dit avoir 10 sénateurs et PCR de Vital Kamerhe a lui aussi 10 sénateurs. Toutes ces formations politiques regorgent chacune des femmes, puisque le sénat enregistre pour cette législature 2023-2028, 16 femmes sur les 100 sénateurs élus.
Pourquoi tous ces sénateurs de l’USN de différentes formations politiques membres de l’USN, n’ont-ils pas retiré les autres candidatures le Samedi tel que convenu et n’ont-ils pas voté pour la candidate du MLC, et pourtant la demande d’aligner une femme sénatrice de l’Equateur est venue de la même USN ? S’interroge un analyste politique qui a requis l’anonymat. L’on comprend alors vite que le vrai problème n’était pas une sénatrice, mais bien la peur que ces gens ont de Bamanisa et qu’il fallait très vite s’en débarrasser pour ne pas voir le MLC de Jean Pierre Bemba dans ce bureau, bref, absent des structures et instances de prise des décisions de l’Institution « parlement ».
Ça siffle la fin de l’USN
Cette sorte de rébellion ou des stratégies anti-membres constatée dans le dépôt désordonné des candidatures pour les élections des membres du bureau définitif du sénat par certaines formations politiques membres de l’USN, en violation du mot d’ordre du Président Félix-Antoine Tshisekedi qui avait déjà transmis les noms de son ticket, est ni plus ni moins, la droite direction vers son déclin. Beaucoup de ceux qui dirigent ces formations politiques savent pertinemment bien que c’est le deuxième et dernier mandat constitutionnel du Président Félix Tshisekedi Tshilombo. L’USN ayant été créée pour accompagner la réélection de l’actuel Chef de l’Etat et que l’objectif a été atteint et la mission bien accomplie en particulier par le Président du MLC qui avait mouillé le maillot avant tout pour tous les candidats de l’USN en oubliant même ses propres candidats du MLC, quoi de plus normal de voir maintenant cette plate-forme politique disparaitre et que ces structures et formations politiques se composer autrement.
Le contraire serait identique à la fin du MPR de Mobutu Sese Seko et à celle du FCC de Joseph Kabila.
Du côté MLC, ses autorités doivent éviter de jouer à la distraction et de tomber dans des pièges lorsque ses partenaires leur administrent des coups violents, surtout en cette période où chaque formation politique est résolument engagée dans les préparatifs des élections de 2028.
La Rédaction
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