Mme Charlie Andiru, directeur des services académiques à l'université de Kisangani et point focal du fonds pour les femmes congolaises dans la provin
Mme Charlie Andiru, directeur des services académiques à l’université de Kisangani et point focal du fonds pour les femmes congolaises dans la province de la Tshopo n’a tardé à jetter des fleurs au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive qui vient encore une fois de plus de marquer les points, avec la présence de 17 femmes dans le gouvernement Judith Tuluka Suminwa, au cours d’une interview accordée ce jeudi 30 Mai 2024 dans son office de travail.
D’après cette femme de fer, avoir 17 femmes ministres sur les 54 membres du gouvernement restent à saluer car c’est déjà au-delà 30 %.
« Nous saluons cet acte et nous pensons que le président de la République continue à marquer des points ; parce que c’est pour la toute première fois. Il commence à prouver au monde entier qu’il est le champion de la masculinité positive », a déclaré Mme Charlie Andiru, directeur des services académiques à l’université de Kisangani.
Pour cette activiste des droits de l’homme, il y a lieu d’applaudir même si sur le plan constitutionnel elles n’ont pas encore atteint le 50% de parité, mais c’est déjà un marqué parce que si l’on prend la résolution 1325 le quota exigé est de 30 %.
« Et là nous sommes déjà à 31%, contrairement à gouvernement passé nous étions je crois à 27 ou 28 % des femmes », a-t-elle reconnu.
Ainsi, elle a salué à sa juste valeur cette prise de conscience positive pour l’avancement de la promotion de la femme, surtout que les organisations feminines réclament toujours que les femmes participent activement dans les instances de prise des décisions afin d’apporter son apport à l’édifice.
Porter haut la flamme de la femme
Toutefois, Mme Charlie Andiru demande à ces femmes de travailler avec abnégation, qu’elles donnent les meilleures d’elles-mêmes; parce que selon elle, les femmes sont toujours jugées deux fois plus que les hommes.
« Elles doivent tout faire pour tenir haut le flambeau de la femme et allumer cette flamme là pour qu’on puisse dire très prochainement que les femmes gèrent bien et qu’on peut encore faire confiance davantage aux femmes.
Et que nous puissions avoir des échos favorables de leur travail. Quelles soient pas des bureaucrates, qu’elles fassent le terrain pour bien comprendre les enjeux, les défis à relever.
A l’en croire, Il y a grand défis à relever parce qu’elles doivent se positionner en faveur de la femme.
Si elles ne travaillent pas bien ça sera une honte pour toutes les femmes et ça sera un recul pour elles parce que les hommes vont les prendre autrement voilà on vous a donné tel ministère, tel ministère ça n’a pas marché.
Bien qu’il y ait des avancées significatives dans représentativité des femmes au niveau des instances de prise des décisions, la lutte va continuer jusqu’à la parité de 50 50 sera respectée, a-t-elle renchérit.
JULEP/Lumière News
La Rédaction
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