En séjour de travail à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la dignité des vic
En séjour de travail à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des personnes célébrée le 30 juillet de chaque année, la Directrice Adjointe du cabinet du président de la République Nicole Bwatshia, a visité, le weekend dernier, le bureau provincial de l’ASBL AFIA MAMA où elle a échangé avec les victimes des violences sexuelles et les filles mères prises en charge par l’ASBL AFIA MAMA dans le cadre du projet VFF/JF (Violences faites à la femme et la jeune fille), un projet mis en œuvre dans la province de la Tshopo avec l’appui financier du Royaume de Pays Bas. Cette visite, précise-t-on, avait pour but de permettre à Mme. Nicole Bwatshia de s’acquérir des réalités du terrain quant à la prise en charge des victimes des violences sexuelles dans la province de la Tshopo.
«Avec Mme Anny Modi, on a toujours parlé de ce projet et de cette institution (Afia Mama). Je ne pensais pas que c’était aussi si émouvant et aussi réelle, parce que voir comment est-ce qu’on prend en charge les victimes des violences sexuelles, des violences conjugales, des viols, et tout ce qui a trait à la détérioration du corps de la femme et être pris en charge, ça ne peut que pousser à l’admiration », s’est réjoui Mme Nicole Bwatshia, des réalisations de l’ASBL Afia Mama sur la prise en charge et l’accompagnement des victimes des violences sexuelles et des filles mères dans la province de la Tshopo.
Par ailleurs, la Dircaba du Président de la République, s’est dit être convaincue que la lutte contre les violences sexuelles en RDC gagne le pari pour que la femme congolaise retrouve et vive sa dignité. Nicole Bwatshia a profité de cette occasion pour lancer un message d’espoir et de réconfort aux survivantes de ce phénomène.
« Nous pensons naïvement qu’on peut régler l’affaire tout de suite. On peut pas, c’est faux de dire qu’on peut. Mais, la bonne volonté, la bonne prédisposition, la bonne foi que nous avons pour régler ce problème, je crois que c’est ça que nous devons mettre en compte. Et c’est la raison de ma visite ici, pour montrer que les femmes ne sont pas seules », a-t-elle lâché.
La Directrice Adjointe du cabinet du président de la République a, par la suite, visité quelques sites servant d’encadrement des survivantes, non loin du Bureau de cette ASBL. Parmi les sites visités, l’on quelques potagers et une porcherie.
Théodore Dux/Lumière News
La Rédaction
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