Tshopo : les agriculteurs et agri-multiplicateurs formés par Wave-Ifa/Yangambi sur la surveillance participative des maladies du manioc

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Tshopo : les agriculteurs et agri-multiplicateurs formés par Wave-Ifa/Yangambi sur la surveillance participative des maladies du manioc

Sous la coordination du professeur Godefroid Monde, responsable du programme central and west African virus épidémiology (Wave-Ifa/Yangambi), cette st

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Sous la coordination du professeur Godefroid Monde, responsable du programme central and west African virus épidémiology (Wave-Ifa/Yangambi), cette structure a organisé pendant deux (2) jours soit du lundi 22 au mardi 23 janvier 2024 une session de formation pratique des agriculteurs et agri-multiplicateurs dans le cadre de la surveillance participative des maladies du manioc. Cette formation a été axée sur l’étude comparée du rendement sur les parcelles de démonstration, situées à 36 kilomètres sur la route nationale numéro 4 axe Kisangani-Banalia ; tandis que les pratiques de recépage et plantation des micro-boutures ont été organisées dans les parcelles de démonstration de Pk 32, axe Waniarukula sur la RN4.

« Nous avons effectué plusieurs activités dans le cadre de la surveillance participative ; raison pour laquelle aujourd’hui, nous allons faire une étude comparative de rendement entre les variétés dites améliorées et les variétés locales » a fait savoir Ingénieur Nathan Bokana, assistant terrain de Wave-Ifa/Yangambi et chef de missions.

Et d’ajouter :

« Ici, nous avons trois (3) variétés améliorées (la vérité Ilona, Munguli et Obama2) et de l’autre côté, on retrouve plusieurs variétés locales à savoir, le Bazande, Mwasi Zoba, Akokoli, Angbalingbalia etc ».

Selon lui, les variétés améliorées sont efficaces lorsqu’il s’agit de lutter contre les maladies virales de manioc.

En outre, il a précisé que l’étude effectuée sur terrain par cette équipe de Wave-Ifa/Yangambi montre que les variétés dites améliorées sont largement supérieures sur le plan de rendement par rapport aux variétés locales.

« Le manioc est une culture qui est attaquée par plusieurs maladies virales mais dans le cadre de la surveillance participative, nous avons mis l’accent sur deux maladies virales à savoir la mosaïque africaine du manioc (CMD) et la Striure brune (CBSD) » a-t-il précisé, ajoutant que le virus du manioc n’a pas des conséquences directes sur la santé de l’homme mais ses conséquences se trouvent sur la production ; C’est-à-dire si le manioc est attaqué par le virus, sa production sera faible.

De son côté, Mme Angèle Bogenda, la chargée de communication au sein du Wave-Ifa/Yangambi a expliqué aux participants l’avantage de la pratique de recépage et plantation d’un Champ par des micro-boutures.

« Pour la pratique de recépage, nous allons couper la bouture au moins de 25 cm de la terre afin de permettre à celle-ci de se développer ou encore de faciliter le récolte » Souligne-t-elle.

Il sied de signaler que le manioc regorge d’immenses richesses nutritionnelles. Il est riche en vitamine A, B, C, E. Cette plante fournit également un grand apport en magnésium, en sels minéraux, en fer, en calcium.

Blaise Mussa/Lumière News

La Rédaction
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