À travers sa correspondance adressée au Président de la conférence des chefs d'établissements de l'enseignement supérieur et universitaire de la Tsh
À travers sa correspondance adressée au Président de la conférence des chefs d’établissements de l’enseignement supérieur et universitaire de la Tshopo datée du 20 mai 2022 et dont une copie est parvenue à la rédaction de lumiernews.net, le Recteur de l’Université Mariste du Congo, Pr Antoine Billy Bolakonga dénonce l’usurpation du statut de professeur par Monsieur Thek Bit Jik Moïse Socrate, un sujet camerounais en quête d’une charge horaire à l’Université Mariste du Congo (UMC), à Kisangani.
Dans ce document, le recteur Bolakonga note : « c’est à la suite de l’examen minutieux du dossier nous transmis par le concerné tendant à lui faire bénéficier d’une charge horaire au sein de notre Université que nous nous sommes rendu compte de cette vérité troublante ».
Et d’ajouter :
« En clair, le candidat prétend détenir un diplôme de DOCTORAT en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Paris 8 dont la thèse soutenue le 10 décembre 2015 avait porté sur la «Recherche collaborative d’informations : repenser l’architecture des SRIs à l’ère numérique ».
Après l’étude du dossier déposé par le prétendu professeur Thek Bit Jik Moïse Socrate pour solliciter une charge horaire au sein de l’UMC, toutes les informations susmentionnées par ce prétendu détenteur d’une thèse de doctorat se sont avérées fausses.
Pour preuve, le Pr Bolakonga précise notamment qu’après vérifications effectuées sur le répertoire des thèses soutenues en France, la thèse portant sur la « Recherche collaborative d’informations : repenser l’architecture des SRIs à l’ère numérique » dont se prévaut le candidat, avait été en réalité soutenue depuis le 10 décembre 2004 au sein de la même
Institution (Paris 8) par Monsieur Adberrazak MKADMI, né le 07 août 1972 à Thala
(Tunisie).
Face à cette situation, le Recteur de l’UMC alerte tous ses Collègues et toutes les autorités compétentes et leur demande de faire tout ce qui est de leur pouvoir, chacun en ce qui le concerne, afin que, dans la mesure du possible, l’on assiste à une réparation acceptable des préjudices causés à la science et à toute la société congolaise, conformément aux dispositions légales pertinentes en vigueur dans notre pays.
Théodore Dux/Lumière News
La Rédaction
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