Après évaluation des accrochages entre les étudiants et les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) lors de la marche des étudiants étouffé
Après évaluation des accrochages entre les étudiants et les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) lors de la marche des étudiants étouffée lundi 28 Février dernier à Kisangani, la Coordination des représentants des étudiants des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire (CREEESU) note deux personnes (2) blessées qui suivent des soins appropriés.
En outre, cinq (5) étudiants étaient interpellés par la police et relâchés quelques heures après.
En rappel, des étudiants des Kisangani avaient organisé une marche pacifique lundi 28 Février dernier pour réclamer la reprise des activités académiques arrêtées depuis le lancement officiel de l’année académique 2021-2022 dans les institutions de l’ESU de la RDC.
Cependant, quelques mètres du point de départ, les éléments de la police ont étouffé cette activité par des gaz lacrymogènes après disputes et désaccords entre les manifestants et la police.
Selon Miller Bomande, représentant de la coordination des étudiants de l’Institut supérieur de commerce (ISC)/Kisangani et membre de la CREEESU, une correspondance était adressée aux autorités politico-administrarives pour les informer de l’organisation de ladite marche.
« Toutefois, le jour de la manifestation, nous avons vu la présence des éléments de la police étouffer la marche sans que nous ayons reçu en amont une lettre interdisant la tenue de la manifestation » ; a déclaré Miller Bomande.
En outre, le communiqué du Réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) datée du 1er mars 2022 note que le gouvernement congolais à réaffirmé sa volonté de répondre favorablement aux revendications des professeurs ; et RAPUCO accepte le principe de suspension de la grève.
Un communiqué conjoint sera signé ce 02 mars 2022 ; note-t-on.
La Rédaction
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