"Étude morphologique de 140 cultivars de manioc et occurrence de pandémies virales de manioc dans l'ex-province orientale en RD Congo", C'est le sujet
« Étude morphologique de 140 cultivars de manioc et occurrence de pandémies virales de manioc dans l’ex-province orientale en RD Congo », C’est le sujet qui était au centre d’une soutenance de mémoire de D.E.S de l’assistante Lydie Empata Sonisia du département de phytotechnie de l’Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi (IFA-YANGAMBI). Au cour de la soutenance de son mémoire le vendredi 26 juillet dernier dans la grande salle de l’école doctorale, Lydie Empata a fait savoir que son travail avait pour objectif principal, d’évaluer la variabilité morphologique des cultivars de manioc et de déterminer le niveau épidémique de CBSD dans l’ex-province orientale.
Cette étude, renseigne-t-elle, a été effectuée dans cent quatre-vingt champs prospectés, notamment 70 champs dans la province de la Tshopo, 40 champs au Bas-Uélé, 50 champs dans le Haut-Uélé et 20 champs en Ituri.
Présentant les résultats de sa recherche, Lydie Empata Sonisia a fait savoir qu’une variabilité morphologique importante entre les cultivars de manioc et leur distribution varie d’une province à une autre. Les feuilles à dominance vert sombre, pétioles rouge, vers rougeâtre, pourpre et vert. Lobes à dominance ovoïde lancéolées. Le manioc est principalement cultivé en association avec d’autres cultures. La principale source d’infection reste les boutures infectées comme matériel de plantation (57,80%). Plusieurs cultivars de manioc résistent encore à la CBSD qu’à la CMD. Elle a également précisé que plusieurs cultivars de manioc sont asymptomatiques en champs à la CMD et CBSD. Le Bas-Uélé pourrait constituer un réservoir de résistance à la CBSD.
» Nous avons récolté notre échantillon dans 140 morphotype de manioc dans la partie de la grande orientale. Pour vérifier la variabilité morphologique des cultivars de manioc, nous avons amené nos échantillons dans le laboratoire moderne équipé par de matériels et réactif nécessaire pour faire bien notre étude », a-t-elle souligné.
Et d’ajouter :
« En ce qui concerne les caractéristiques épidémiologique de CMD et CBSD dans l’ex-province orientale, Lydie Empata a signifié que dans chaque champ prospecté, 30 plantes de manioc ont été analysés pour la CBSD et CMD en raison de 15 plantes par diagonale. Pour elle, les résultats de l’incidence, sévérité et Mouches blanches ont permis de déterminer l’ampleur de la maladie dans la zone d’étude. L’analyse de ces résultats a permis d’identifier les cultivars résistants en champs au CMD et à la CBSD ».
Lydie Empata Sonisia a ainsi remercié le professeur Godefroid Monde, directeur pays Est de WAVE et promoteur de ce mémoire, au professeur Benjamin Dowiya Nzawele co-promoteur, aux autorités académiques de l’Ifa-yangambi ainsi que l’équipe de WAVE.
Il sied de signaler que les échantillons collectés par la chercheure au cours de cette étude ont été analysés au laboratoire de phytopathologie et biotechnologie végétale de WAVE-IFA/Yangambi, situé au quartier plateau médical dans la commune Makiso à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au Nord-Est de la République Domocratique du Congo.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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