L'ONG Congo en images (CIM) a organisé lundi 16 mai 2022 en sa salle de réunion, une matinée de réflexion sur les stratégies de plaidoyer en faveur de
L’ONG Congo en images (CIM) a organisé lundi 16 mai 2022 en sa salle de réunion, une matinée de réflexion sur les stratégies de plaidoyer en faveur de la représentativité politique de la femme dans les instances décisionnelles de la Tshopo. Cela grâce à l’appui du projet Voix et Leadership des Femmes (V.F.L) du Centre Carter et celui des Affaires Mondiales du Canada, apprend-t-on de l’ACP.
Il était question dans cette matinée de réflexion d’amener les parties prenantes( acteurs politiques et la société civile) à susciter l’adhésion effective de l’autorité provinciale en lui adressant une note de plaidoyer pour la prise en compte de la parité dans la composition de sa future équipe gouvernementale ; Sensibiliser les acteurs de la société civile et les actrices politiques à prendre conscience du taux faible de la représentation de la femme dans la sphère décisionnelle ; Amener les décideurs a sécuriser la femme face à la violation de ses droits fondamentaux et la femme à dénoncer ces violations.
Le coordonnateur de l’ONG Congo en Images, Coppens Lusuna Musafiri a fait savoir qu’en dehors de ces objectifs, il était aussi question de peaufiner des stratégies pour que le nouveau gouverneur qui vient d’être élu puisse prendre en compte cette question de la représentativité politique de la femme.
» Tous les gouverneurs qui se sont succédés parfois on avait zéro femme, deux mais on voudrait que cette fois-ci que la parité soit respectée même 5 à 6 postes ministériels on peut quand même sentir qu’il y a équilibre dans la nouvelle équipe gouvernementale qui sera bientôt sortie. », a déclaré Coppens Lusuna.
Pour sa part, la coordinatrice de l’UCOFEM, Mme Maguy Libebele qui intervenait pour le compte de la société, a révélé qu’après l’état de lieu fait dans les institutions politiques, publiques et même privées dans la Tshopo, le taux des femmes dans les instances décisionnelles est de 10%.
« Nous avons vu que le taux des femmes dans les instances décisionnelles est encore de 10%. C’est pourquoi on est en train de voir quelles stratégies adopter pour faire beaucoup encore les choses pour que de l’autre côté afin que la voix de la femme ou la représentation de la femme soit haussée à des postes de prise de décision. « , a-t-elle dit, avant d’indiquer que la stratégie que la représentation de la femme soit respectée n’est que la pression, et à partir de la pression et plaidoyer qu’il mène, de lobbying.
Notons qu’une note de plaidoyer adressée aux autorités politico-administratives pour la prise en compte du genre dans la sphère décisionnelle de la Tshopo, a été lue devant la presse à la fin de cette activité.
Signalons qu’une dizaine d’acteurs politiques et de la société civile ont pris par à cette activité.
LELU/Lumière News
La Rédaction
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