Tshopo/JIF 2024 : des activités manuelles prévues par le Réseau des femmes ingénieures agronomes du Congo

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Tshopo/JIF 2024 : des activités manuelles prévues par le Réseau des femmes ingénieures agronomes du Congo

La coordinatrice du réseau des femmes ingénieures agronomes du congo (REFIACO), Ir. Nellas Bauma a fait savoir au cours d'un entretien samedi avec lu

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La coordinatrice du réseau des femmes ingénieures agronomes du congo (REFIACO), Ir. Nellas Bauma a fait savoir au cours d’un entretien samedi avec lumierenews.net qu’une série d’activités manuelles sont prévues au sein de sa structure en marge des festivités de la journée internationale des droits de la femme.

« Avec les travaux manuels, nous insisterons sur le changement climatique en valorisant les déchets menagés et aux femmes à alléger leur panier par le jardin de case ou culture maraîchère », a soutenu Ir. Nellas Bauma.

Abordant la question relative à ce qui se passe dans l’Est du pays, Ir Nellas Bauma dénonce la complicité de la communauté internationale qui reste silencieuse face à l’agression Rwandaise dans l’Est de notre pays via le M23, ainsi que l’exploitation illicite de nos ressources naturelles par les multinationales dans le non respect des instruments internationaux en la matière.

« Cesser immédiatement tout appui politico-militaire allant dans le sens de perpétrer le génocide de la population congolaise dont les victimes se comptent à des millions à ce jour », en a ainsi haussé le ton la coordinatrice du REFIACO dénonçant le silence et la complicité de la communauté internationale.

Et de lâcher :

« Nous condamnons avec la dernière énergie toute forme de violence perpétrée à l’endroit des femmes et jeunes filles congolaises par les groupes armés avec le soutien du Rwanda et de l’Ouganda au mépris des instruments juridiques tant nationale qu’internationale, la constitution, la charte internationale des droits de l’homme, la résolution 1325 du conseil de sécurité ».

C’est dans ce fil d’idée qu’elle a invité les multinationales d’accepter d’adhérer au processus de l’exploitation des ressources naturelles conformément aux textes légaux en la matière, cela dans le contexte gagnant-gagnant et non en passant par les groupes armés.

Elle dit ainsi avoir des larmes aux yeux de ce qui se passe dans l’Est de la République démocratique du Congo où les femmes sont violées, des personnes tuées de manière inadmissible.

C’est pourquoi, d’après elle, que tous les ennemis de notre pays, aux traites politiques, militaires et autres personnes qui occasionnent l’invasion rwandaise soient maudits, tout en appelant tous les congolais à la vigilance, car il n’y a pas un Congo sans l’Est.

Toutefois, elle recommande aux autorités politico-administratives de privilégier l’intérêt supérieur de la nation avant la signature de tout protocole ou accord qui engage le pays ; de mettre tout en oeuvre pour apporter un appui logistique et financier adéquat aux FARDC.

JULEP/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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