Tshopo : La réflexion du 3e jour de la 21eme semaine philosophique de Kisangani tournée sur le « Conflit armé et cohabitation des communautés Hema et Lendu dans la province de l’ituri »

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Tshopo : La réflexion du 3e jour de la 21eme semaine philosophique de Kisangani tournée sur le « Conflit armé et cohabitation des communautés Hema et Lendu dans la province de l’ituri »

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Le thème développé pour la troisième journée de la 21eme semaine philosophique de Kisangani qui se déroule dans la grande salle de la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire de Kisangani à porté sur « le conflit armé et la cohabitation des communautés hema et lendu dans la province de l’ituri ».

L’orateur du jour, professeur Alain Kumbatulu de la faculté des sciences sociale, administrative et politique de l’Université de Kisangani a commencé son exposé par donner l’origine des conflits qui opposent le peuple Hema et Lendu avant de parler des conséquences de ces violentes oppositions.
Il a signifié que la guerre entre ces deux communautés avait été déclenchée à partir d’un conflit foncier sur le concessionnel hema et les agriculteurs locaux lendu dans le territoire de Djugu, principalement dans le secteur de walendu biti.

D’une part, a-t-il précisé, les lendu accusent les hema d’avoir spolié leur espace et, d’autre part, les hema réclament leur innocence tout en déclarant avoir acquis cet espace de manière légale.

C’est à partir de cette contradiction, explique-t-il, que les deux parties ont formé des groupes d’auto défense. L’un pour protéger sa concession, et l’autre pour récupérer son espace par la force.

De surcroît, le Pr Kumbatulu a mentionné quelques conséquences de ce conflit, notamment l’enregistrement des cas de mort, le déplacement massif des habitants de certains territoires.

À en croire le Pr Kumbatulu, pour mettre fin à ce conflit, il est impérieux de se focaliser sur la culture de la paix car, celle-ci, favorise en premier lieu le dialogue, la coopération et combat toute forme des violences qui pourrait nuire à l’être humain.

À cet ordre d’idées, il a fait savoir que la culture de la paix devra d’abord être une réalité au niveau des familles avant de l’étendre au niveau de toutes les communautés. À cet effet, Il a demandé aux parents de sensibiliser et éduquer leurs enfants à cultiver et à promouvoir la culture de la paix afin d’éviter des tueries et des massacres entre les communautés.

Blaise Mussa/Lumière News

La Rédaction
+243850710634

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