Organisé par le Philosophat Edith Stein depuis lundi 04 avril dans la grande salle de la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire de Kisangani, l
Organisé par le Philosophat Edith Stein depuis lundi 04 avril dans la grande salle de la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire de Kisangani, la 21e semaine philosophique de Kisangani s’est clôturée vendredi 08 avril 2022.
Le thème central développé au cours de ces assises de cinq jours a porté sur « vivre ensemble aux prises avec des conflits sociaux : enjeux et perspectives ».
Durant ces cinq jours, les participants ont réfléchi sur plusieurs questions à savoir le vivre ensemble comme aspirations de l’homme : approche philosophique, la phénoménologie du conflit dans le dévoilement de l’homme, le principe moral des conflits sociaux : blessures identitaires et expériences de l’injustice pour ne citer que celles-là.
Le rapporteur, Monsieur Trésor Dipa, a, au cours de la séance de clôture de cette grande messe scientifique, présenté le rapport général cette 21e semaine philosophique de Kisangani avant son adoption par l’assemblée.
Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à l’issue de cette activité scientifique. Parmi ces recommandations, l’on note :
Pour le gouvernement de la République Démocratique du Congo :
L’état congolais doit bâtir un état fort, puissant avec une armée puissante ; favoriser la cohabitation pacifique des populations des différentes aires culturelle ; lutter contre le tribalisme, régionalisme, ethnisme, qui menacent le vivre ensemble apaisé.
En outre, il ne doit pas marginaliser des groupes sociaux au nom de leurs appartenances communautaires et lutter contre la suborganisation des structures étatiques par les puissances étrangères.
L’État congolais doit aussi s’impliquer pour transformer les acteurs directs des conflits armés à acteurs de développement et, enfin, l’État doit éviter la manipulation de la population et promouvoir l’éducation au patriotisme.
Pour les communautés :
Elles doivent prendre conscience que le conflit est la partie intégrante de la nature humaine, mais doivent s’accepter et favoriser la reconnaissance mutuelle au sein de nos communautés et institutions.
Les communautés doivent également respecter les droits et devoirs de chacun pour un vivre ensemble approuvé et moins conflictuel ; respecter la dignité de toute personne humaine ; bannir des préjugés et des complexes d’infériorité ou de supériorité.
Le Secrétaire général académique de philosophat Edith Stein, Père Willy Samiay, avant de procéder à la clôture de ces assises a, au nom du recteur de cette institution, remercié tous les conférenciers de leurs disponibilités et enseignements qui ont édifiés les participants sur des questions liées aux conflits sociaux car, a-t-il souligné, qu’avec la mondialisation et la globalisation, le monde est devenu un village planétaire et est saturé par des situations des conflits sociaux.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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