Les journalistes de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo au Nord-est de la République démocratique du Congo ont été doutillés sur la co
Les journalistes de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo au Nord-est de la République démocratique du Congo ont été doutillés sur la couverture médiatique du processus électoral. C’était au cour d’un atelier de deux jours organisé par l’institut pour la démocratie et le leader politique(IDLP), grâce à l’appui financier de la fondation allemande KONARD ADENAUE.
« Il a été question dans cet atelier de deux jours, de donner opportunité aux journalistes de faire un état de lieu sur ce qu’ils ont déjà fait comme travail d’accompagnement de ce processus électoral pendant la période pré-électorale et qu’est-ce qu’ils comptent faire le jour du scrutin, et après le scrutin », a expliqué le professeur Jean-Pierre Lifoli l’organisateur de cette activité.
Et d’ajouter :
« Les journalistes ont relevé les écueils qui ne leur permettent pas de bien faire leur travail. C’est sur base de ça que nous avons estimé qu’il était nécessaire qu’on puisse essayer de tenir compte de ces écueils et les faire parvenir aux responsables de leurs maisons de presse qui ont en fait un peu de possibilité, argent pour accompagner ce processus en terme de la médiatisation de la campagne électorale, qu’ils mettent ça à la disposition des journalistes pour qu’ils puissent continuer à couvrir ce processus ».
Au premier jour de ce séminaire atelier, trois sous thèmes ont été décortiqués par trois orateurs.
Le professeur Jean-Pierre Lifoli en tant qu’organisateur s’est articulé sur l’impartialité et neutralité politique des médias dans la province de la Tshopo.
Selon lui, la profession exige à ce que le journaliste soit neutre, c’est-à-dire doit respecter l’éthique et déontologie professionnelle, mais cette neutralité n’est pas du tout facile du fait que le journaliste est dans l’obligation de suivre la ligne éditoriale de la maison de presse qui l’a employé et aussi les acteurs politiques qui le sollicitent dans leurs activités politiques. C’est ce qui fait que la neutralité politique des journalistes soit mis en mal.
Il a, tout de même demandé aux journalistes de fournir un effort pour être au milieu du village.
Dans le deuxième sous thème intitulé « l’accès illégal aux médias » décortiqué par le professeur Mathieu Mamike, président fédéral du parti politique ADCP/Tshopo a, dans son speech évoqué les difficultés auxquelles les acteurs politiques de l’opposition éprouvent pour accéder aux médias, contrairement à ceux qui sont au pouvoir.
Ainsi, il a ému le vœu de voir les journalistes aller aussi vers les acteurs politiques de l’opposition afin de permettre de faire attendre leur voix.
De son côté, Ir Pierre Ofumbo, expert de la Ceni qui s’est focalisé sur « les pratiques journalistiques en matière de campagne électorale » a, quant lui énuméré quelques devoir auxquels les journalistes doivent respecter notamment la préservation de son indépendance professionnelle ; éviter de déclencher le conflit d’intérêt ; préserver la confiance du public ; savoir respecter la vérité ; se faire accréditer avant toute couverture médiatique ; respecter de secret de votre et éviter de filmer dans l’isoloir.
En concerne quelques mauvaises pratiques que les journalistes doivent éviter, il a épinglé entre autres la publication des informations liées au processus électoral sans vérification, la publication des résultats partiels non agréés par la Ceni.
Il a, à cet effet, proposé à ce qu’il y ait une multiplication de formation, des conférences sur le processus électoral en faveur des journalistes lesquelles permettront à ces derniers de connaître les différentes étapes du processus électoral.
Au deuxième jour qui a marqué la fin de cette activité, le docteur Simon Bokongo, Haut cadre du parti MLC membre de l’Union sacrée qui s’est apaisanti sur l’utilisation des réseaux sociaux pendant la campagne électorale a regretté la mauvaise manière que ce canal de communication est utilisé par les uns les autres.
D’après lui, on lieu que cela serve pour la sensibilisation et la promotion des grandes figures ayant des compétences pour diriger, mais les gens se mettent à distiller des insultes, des messages de dénigrement lesquels ne rapportent à rien sur le développement de la société.
Dans son mot, la chargée de programme au sein de la fondation allemande KONARD ADENAUER, professeure Déborah Nzege a félicité les journalistes de Kisangani pour leur discipline durant les deux jours formation et qui selon elle, les matières mises en leur disposition les permettront de couvrir sans faille le processus électoral en cours et qu’elle sera heureuse de faire une bonne appréciation lors de l’évaluation l’année prochaine sur le travail réalisé durant toute cette période du processus électoral.
Au finish, les quatre des journalistes qui ont travaillé en carrefour sur les 3 grandes questions posées à savoir : comment relever les défis par rapport à la couverture la campagne électorale dans la Tshopo, l’impartialité et neutralité politique des journalistes qui sont mis à mal dans la Tshopo. Qui en sont les auteurs ? et Que faire pour une meilleure couverture médiatique du processus électoral dans la Tshopo ? ont chacun dans leur présentation évoqué les mêmes problèmes. Parmi lesquels, il y a notamment les difficultés liées à l’accès aux sources d’information, le manque de moyen pour permettre aux journalistes d’atteindre tous les bureaux de vote, la sécurité du journaliste pour ne citer que ceux-là.
JULEP/Lumière News
La Rédaction
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