Pour lutter contre l'érosion genêtique, Wave Ifa-Yangambi met des stratégies pour éradiquer cette problématique. Il s'agit de la collecte, l’analyse e
Pour lutter contre l’érosion genêtique, Wave Ifa-Yangambi met des stratégies pour éradiquer cette problématique. Il s’agit de la collecte, l’analyse et l’organisation de la diversité existante dans les zones de production.
Ceci, en vue de permettre non seulement de connaitre les cultivars existants, mais aussi d’orienter les méthodes de conservation et de gestion de ces ressources génétiques dans des programmes d’amélioration variétale.
À cet effet, le programme de recherche Central and West African Virus and Epidemiology (WAVE) IFA-Yangambi situé à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo a initié une enquête géo-référenciée conduite dans chaque territoire de l’ex-province orientale sur des axes routiers à des distances de 10 Km, pour collecter plus de 300 cultivars de manioc afin de faire une Caractérisation agro morphologique et identification de la résistance à la CMD et CBSD, avec comme paramètre d’observation :
1. Evaluer la variabilité phénotypique des cultivars ; en utilisant le descripteur morphologique,
2. Évaluer les paramètres de la maladie, les symptômes de la maladie, la gravité des symptômes avec un questionnaire ;
3. Répertorier les noms vernaculaires de cultivars de manioc trouvés en culture auprès des agriculteurs et chercher la signification.
De ce fait, les travaux de plantation et de récolte ont été fait avec succès, pour amorcer les travaux de laboratoire afin de déterminer la matière sèche et autres paramètres phytosanitaire, a indiqué Angel Bogenda Londula, chargée de communication de Wave Ifa-Yangambi.
A la fin l’assistant Ir. Empata Sonisia Lydie devra fournir un rapport sur le déroulement des travaux réalisés sur terrain et laboratoire ainsi que sur les résultats obtenus sur les travaux qu’elle est en train d’effectuer durant cette période.
Il sied de signaler que, en Republique Démocratique du Congo, le manioc est cultivé à travers toutes les 26 provinces que compte le pays. Le manioc constitue pour de nombreux ménages congolais, une source potentielle génératrice des revenus à travers la commercialisation de ses feuilles, ses racines tubéreuses et ses produits dérivés.
De l’autre côté, les variétés améliorées et traditionnelles de manioc sont cultivées dans diverses zones agro écologiques du pays (RD Congo) en culture pure ou en association avec d’autres cultures. La conservation in situ des boutures de manioc par les paysans, ainsi que leur gestion a engendré une diversité génétique importante des variétés de manioc.
Blaise Mussa/Lumière News
La Rédaction
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