Tshopo : Mobilisée pour soutenir les FARDC, la communauté estudiantine de Kisangan recommande la rupture des relations diplomatiques avec les pays impliqués dans la déstabilisation de la RDC

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Tshopo : Mobilisée pour soutenir les FARDC, la communauté estudiantine de Kisangan recommande la rupture des relations diplomatiques avec les pays impliqués dans la déstabilisation de la RDC

Une grande marche de la communauté estudiantine de la ville de Kisangani contre l'agression rwandaise sous couvert de la rébellion du Mouvement du 23

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Une grande marche de la communauté estudiantine de la ville de Kisangani contre l’agression rwandaise sous couvert de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a été organisée mardi 08 novembre 2022, dans les grandes artères du chef-lieu de la province de la Tshopo. Des étudiants et étudiantes de différentes institutions d’enseignement supérieur et universitaire (ESU) de la ville de Kisangani ont été mobilisés pour dénoncer et protester contre l’agression rwandaise.

Les uns avec des pancartes avec des écrits condamnant l’agression du Rwanda, les autres, avec des croix dénonçant la complicité des grandes puissances dont les USA où un autre groupe transportait des cercueils avec mentions « Adieux USA, France, M23, Museveni, Kagale ».
Ils ont, pour exprimer leur mécontentement, circuler sur les grandes artères de la pour chuter au gouvernorat de province où un mémorandum a été déposé.

Vu que l’unité nationale et la défense de l’intégrité territoriale de la RDC est une affaire de tous, les taximen moto se sont invités à cette marche de la communauté estudiante de Kisangani pour exprimer leurs soutiens aux FARDC et dénoncer l’agression rwandaise sous couvert du M23.

Dans leur mémorandum déposé au gouvernorat de province, les manifestants recommandent notamment l’expulsion de l’ambassadeur de l’Ouganda ainsi que la rupture pure et simple des relations diplomatiques avec tous les pays impliqués directement ou indirectement dans la déstabilisation de la partie Est de notre pays ; le retrait sans condition des armées rwandaise et ougandaise ainsi que la MONUSCO sur le sol congolais endéans de 48 heures. Ils dénoncent en outre, l’hypocrisie de la communauté internationale dans les tueries criminelles et inhumaine dans l’Est de RDC, et recommandent au gouvernement de la République de ne pas prendre part aux négociations envisagées par les organisations sous régionale et internationale entre RDC et ces agresseurs dont le Rwanda et l’Ouganda.

Blaise Mussa/Lumière News

La Rédaction
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